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Return to Dark Tower
Extension prétexte ? De la précommande comme Backerkit l’a toujours fait quand ils servaient de pledge manager mais étiqueté financement participatif désormais qu’ils s’attaquant aussi au crowdfunding
Cette rénovation d’une vieillerie culte des années 80 a réussi (de mon point de vu, en tout cas) une des meilleures intégrations de la technologie dans nos univers de carton.
Omniprésente (avec sa grande tour, bourrée de composants, qui bruite, clignote, tourne, crache et perd ses morceaux). Indispensable. Mais aussi très discrète durant tout le jeu… à l’exception de la phase de fin de tour ou la technologie opère sa magie.
Le joueur actif ajoute un crâne dans la tour qui va alors répondre de façon « aléatoire » (ou suivant un algorithme qui nous reste secret) en « recrachant » ce crâne quelque part sur le plateau. Ou en le stockant pour en recracher plusieurs plus tard. En tournant éventuellement sur elle-même pour menacer un autre royaume (plateau divisé en quatre). Ou en perdant même un morceau… ce qui n’est pas bon signe pour la suite. Les crânes sont évidemment néfastes mais aussi nécessaire : si un joueur ne peut pas en mettre un dans la tour à son tour, la partie est perdue (c’est surtout un coopératif; même si un mode compétitif est proposé).
Le besoin d’une extension n’est pas évident, les retours sur le jeu de base sont généralement (très) bons et n’ont pas mis en avant un souci majeur à corriger. Peu importe, vous aurez plus de tout, avec de nouvelles options, et peut-être un peu plus de difficulté (deux niveaux de base, les habitués passeront rapidement au difficile).
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Euthia
Le jeu qui se retrouve souvent comparé à Mage Knight (je n’ai jamais compris pourquoi, on est ici purement sur du bac à sable, quasiment un RPG), quasiment son successeur. Mais qui n’a pourtant pas réussi, lors de sa tentative de reprint sur Gamefound, à réunir 5000 souscripteurs. Entraînant l’annulation de la campagne et l’abandon du projet par son éditeur.
On peut tout de même s’interroger sur la “valeur” de ce jeu qui a peiné lors du financement de sa seconde édition. Les avis sont élogieux, tout le monde le veut… Et la réalité ne suit pas. On verra bien lors de ce “reboot” si le primo-éditeur avait juste jeté l’éponge un peu vite ou si l’enthousiasme pour ce titre n’est finalement pas communicatif. A moins que le problème vienne en fait de la plateforme : Steamforged a préféré revenir sur Kickstarter où il a ses habitudes.
Saluons, dans tous les cas, l’initiative de Steamforged Games (Dark Souls, Guild Ball, Resident Evil 2, Bardsung…) qui a repris le bébé en main pour lui donner une seconde chance (ou une troisième, tout dépend de comment on compte). Peu de changements à attendre malgré le changement d’éditeur; essentiellement quelques détails cosmétiques et de logistique.
Bonne nouvelle, en tout cas, pour tous ceux qui désiraient se procurer le jeu mais se retrouvaient uniquement devant des offres de revente à deux ou trois fois le coût “réel”. Plus besoin de se faire trancher la gorge, il suffira de se montrer un petit peu patient…
Dodos Riding Dinos : Dodo Dash
Un jeu de dextérité / course dans lequel les joueurs lancent des projectiles pour empêcher les autres concurrents d’atteindre la ligne d’arrivée avant eux. Au menu : œufs, bananes, météorites et… quelque chose me dit que vous avez compris à la fois le principe et la source d’inspiration^^.
Ils nous proposent cette fois une extension jouable aussi en standalone (sans le jeu de base, donc). Qu’on ne trouve plus en boutique mais qui bénéficiait d’une localisation par Legion Distribution.
Je n’ai pas pu tester l’original… car j’ai oublié de l’acheter. Mais les retours sont excellents et l’esprit Mario Kart parfaitement respecté. Donc, recommandé si vous aimez jouer en groupe à vous balancer des trucs à distance tout en pestant contre les cartes totalement déséquilibrées (esprit respecté, on a dit^^).
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Davy Jones’Locker: The Kraken Wakes
Un jeu de pirates en deux parties : une classique où chacun sillonne les mers, recrute, combat pille etc. dans le but d’avoir le meilleur vaisseau et le meilleur équipage. Et une seconde… inattendue.
Car toutes ces actions finissent par déclencher le réveil du kraken qu’il faudra combattre… ensemble. C’est en effet un jeu coopératif qui nous est proposé ici (voire semi-coopératif mais là, ça sent déjà l’auteur qui s’est retrouvé à chaque fois confronté à des remarques du genre « dommage qu’il n’y ait pas un mode compétitif… »; et n’a pas su résister).
Pas vraiment l’esprit “pirates” classique dans ce projet très amateur. Et probablement un résultat très confidentiel. Mais qui pourra peut-être (qui sait ?) trouver un public, faute de références dans ce genre.
Majesty of Dragons
Un jeu pour deux où chacun tente de construire une armée de dragons qu’il enverra combattre celle de son adversaire.
Ne partez pas tout de suite, ce n’est pas du mille fois déjà vu : la façon de constituer cette armée est plus originale puisqu’il s’agit ici d’enchères. Une mécanique fort peu utilisée dans les jeux pour deux joueurs.
Je serais bien en peine de juger de l’efficacité mais le jeu semble proposer des twists malins. A voir selon le tarif, s’il incite à la curiosité… ou pas.
Resonance
De l’invocation de démons par des sorcières (les nouveaux zombies avec des cheveux longs et la bouche fermée) signé DTDA Games (Efemeris, Light Hunters, Apogee…).
Niveau esthétique, élégance, Direction Artistique : on sera donc servi.
Par contre, pour les mécaniques, il va falloir patienter, ce n’est clairement pas ce que ce petit éditeur français aime le plus mettre en avant…
Bloodstones
Vous connaissiez Martin Wallace auteur ? Vous allez le découvrir éditeur. Après avoir créé ce jeu qu’il décrit lui-même comme un wargame fantastique, il lui faut en effet mettre la main à la pâte pour qu’il puisse avoir l’honneur de nos tables. Peut–être…
Commençons par remettre en cause l’idée d’un wargame : je qualifierais plus réalistiquement ce titre de jeu de contrôle de zone. Reposant sur une mécanique intéressante où chaque unité sert également de ressources pour déployer ou déplacer les autres, résoudre les combats ou construire des villages.
Ce cher Martin en sera donc aussi l’éditeur puisque PSC Games (Blitzkrieg! et Caesar!, La Grande Guerre, Rome & Roll…), qui était supposé s’en occuper (cela fait bien trois ans qu’on suit ce projet, connu initialement sous le titre Runestones), a finalement jeté l’éponge. Pas sur que ce soit une bonne nouvelle… Pas sur que ce soit une mauvaise non plus, PSC n’étant pas réputé pour la qualité de ses matériaux (euphémisme).
Le 27, un jour après tout le monde
On se retrouve dès que possible (si mes enfants et la campagne de Histoires de peluches le veulent bien^^) pour la suite de la revue. Et probablement après le 15 août pour la prochaine vague de nouveautés, le temps d’une pause qui s’impose.
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