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A la bourre!!! Mais, bon, de toute façon, vous avez cramé tout le budget la semaine dernière, non ? Non ? Il vous en reste ? Eh ben ! Mais c’est que ça tombe bien, parce que les éditeurs ont décidé de vous en rajouter une petite couche.
Bim ! Prends ça, maudite CB ! (Allez ! Courage ! On devrait avoir une semaine de calme ensuite…)
Au menu cette semaine
(liens vers le blog)
- Revenant
- Vestige
- Gods Heist
- Tanares Expeditions: Central Sea
- The Waste of Parts
- Galaxy Postman
- Defenders of the Realm: Legends Edition
- Garphill Medieval Trilogy Playing Cards + Reprints
- Hands in the Sea
- Insania
- Mech Bunny
- Planepita
- Siege
- Park Life: Storm
Revenant
Revenant fait suite à Voidfall, dont il partage le même univers. Les joueurs dirigent des flottes spatiales, affrontant une nouvelle fois la menace des Voidborn, tout en cherchant à être le plus influent auprès des autres factions.
Même si le jeu semble totalement différent de Voidfall, qui se baladait allègrement à la frontière du 4X, je ne vais pas tenter de m’interposer entre le bébé et ses fans : vous avez certainement très envie de découvrir quelle nouvelle recette Mindclash Games vous a concoctée. Je dis vous car, dans mon cas, la complexité des titres de cet éditeur a (hélas) eu raison de ma bonne volonté. A l’inverse, d’autres (probablement bien plus nombreux) en ont fait un de leurs éditeurs vedettes, qui a démontré avec Anachrony, Trickerion, Cerebria, Perseverance… qu’il était capable de toujours surprendre l’amateur de jeux costauds.
Et cela semble être encore le cas cette fois, avec un jeu rempli de gros vaisseaux dans l’espace mais basé sur un système de placement d’ouvriers bien troussé, inhabituel dans le space opera. Vous y retrouverez tous les poncifs habituellement réservés aux ameritrashers, comme l’amélioration des vaisseaux. Mais avec la dimension gestionnaire en plus : la survie de votre flotte est ici cruciale : les points de victoire seront en effet multipliés par le nombre de vaisseaux survivants. Une originalité qui devrait totalement redéfinir les attentes du genre.
Du coup, la compétition se fait indirecte; les joueurs ne s’affrontent pas directement, mais se disputent l’influence auprès des diverses factions. Les Voidborn, ennemis communs, ajoutent une nécessaire couche de menace et de coopération pour générer une forte tension. À la fin de chaque manche, ces derniers attaquent la flotte, infligeant des dégâts aux vaisseaux et pouvant même les détruire. La destruction d’un vaisseau a un impact direct sur le jeu, car elle supprime un emplacement de placement d’ouvriers.
Pour contrer cette menace, les joueurs peuvent entreprendre différentes actions, telles que la destruction des vaisseaux ennemis, la réparation des vaisseaux endommagés, le déplacement des vaisseaux vers des zones plus sûres ou l’activation de l’hyperpropulsion du Revenant pour se rendre dans un secteur plus sûr. L’emportera celui qui trouvera au mieux comment équilibrer coopération et rivalité, protection de ses intérêts, de ses vaisseaux, tout en accroissant son influence auprès des différentes factions qui composent la flotte.
Mindclash Games, reconnu pour ses créations de qualité, propose ici, une nouvelle fois, une expérience qui me semble nouvelle. Et dans une mise en scène terriblement excitante sans pour autant avoir eu à recourir à de gros vaisseaux en plastique. On reste purement dans les codes du jeu de gestion… comme seul Mindclash (ou presque ?) sait le faire.
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Vestige
On continue avec les “suites” mais on reste cette fois-ci dans la réimplémentation (ou presque) du très apprécié Vindication qui passe du medfan à un thème science-fiction mâtiné de cyberpunk dans lequel les personnages sont des malandrins cherchant la rédemption. Avouez que ça change des âmes troublées en quête de rédemption!^^
Là encore, un éditeur respectable (Orange Nebula), qui se contente de publier un jeu une fois tous les trois ans mais le fait avec beaucoup de passion (Vindication, Unsettled). Et, cette fois, un jeu dont on connaît bien le squelette; ce qui permet d’apprécier les ajouts / modifications comme les robots assistants au lieu des compagnons aléatoires pour des départs plus équilibrés. Dans l’ensemble, ces modifications semblent avoir été pensées pour accélérer le rythme du jeu. Ce qui n’est pas un mal, à mon humble avis, l’original avait clairement tendance à en faire un peu trop (pour rien).
Évidemment, si vous avez déjà Vindication, vous serez réticent à dépenser une somme conséquente pour un titre qui est présenté comme un successeur “spirituel”… Mais soyons honnêtes : c’est bel et bien une version 1.5, optimisée, purgée de quelques défauts, dynamisée, fluidifiée et légèrement simplifiée. Dans un futur cyberpunk.
Gods Heist
Triton Noir nous revient avec un nouveau jeu d’infiltration qui rapellera forcément, d’une façon ou d’une autre, un de leurs précedents succès (V-Sabotage et Assassin’s Creed Brotherhood of Venice). Si au moins ils réutilisaient toujours le même système, on pourrait les traiter de feignasses; mais, non! Il semble bien qu’ils en ont créé un nouveau, différent. Je pense qu’il serait grand temps de consulter, messieurs !
Donc, une nouvelle fois dans un jeu de chez Triton Noir, les joueurs coopèrent pour s’infiltrer, en évitant de combattre, cette fois pour dérober un artefact ancien dans la Cité des Dieux défendue par les arkonides (et s’échapper avec).
Mécaniquement, le jeu repose sur des cartes d’action couplées à des tests de compétences. Et j’aime beaucoup la possibilité de combiner les cartes d’action pour créer des combos et des effets plus puissants. Ou de pouvoir s’en défausser pour réduire la difficulté des tests. Ce multi-usage donne généralement des situations de jeu intéressantes, avec de vrais choix qui pimentent les sensations.
Le jeu semble très intéressant, probablement moins “puzzle” que les précédents titres de Triton Noir. Un peu plus de hasard, d’incertitude. Un peu plus de “campagne” aussi, avec la possibilité de débloquer des améliorations de personnage et/ou de deck en accomplissant des objectifs, la persistance des blessures subies.
Un peu plus de maturité ? En tout cas, ça fait plaisir de voir cet éditeur, qu’on apprécie beaucoup, repasser par la case création. Tout en continuant dans ce qu’il fait de mieux : nous mettre sous pression avec la menace de déclencher une alarme.
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Tanares Expeditions: Central Sea
Je suis un peu embêté pour écrire sur ce projet car je ne comprend pas grand chose à ce que fait son éditeur, Dragori Games. Non pas qu’il fasse du mauvais boulot ! Bien au contraire, ses titres sont généralement très appréciés des fans. J’ai juste le plus grand mal à comprendre leur logique de créer plusieurs jeux semblables (des dungeon crawlers) dans le même univers mais avec des systèmes et mécaniques différents. J’aime bien quand les choses sont simples…
Tanares Expeditions est donc le second dungeon crawler de Dragori Games après Tanares Adventures qui était, lui-même, une extension “change-tout” pour Arena: The Contest (jeu d‘arène, vous aurez deviné). Nouveau titre qui pourra mener sa petite vie bien à lui même si vous n’avez ni Arena ni l’autre Tanares qui n’a rien à voir… si ce n’est l’univers.
Le petit nouveau en profite pour explorer une partie originale de l’univers : ses pirates (avec chacun ses caractéristiques individuelles qui évoluent après les rencontres) qui s’aventurent dans des quêtes dont le narratif tourne autour d’un livret détaillant les rencontres, cartes et conditions de victoire de chaque aventure.
Sans être un connaisseur de la gamme, il me semble que celui-ci est plus contenu en matériel et probablement aussi plus accessible. Un bon point de départ pour découvrir l’univers de Tanares, en quelque sorte
The Waste of Parts
Le thème original de la semaine.
Dans un monde post-apocalyptique, mais fortement orienté steampunk, l’équipage d’un mech géant arpente des terres désolées à la recherche d’un sanctuaire. C’est donc du coopératif, tout le monde devant participer au pilotage de l’engin, aux combats, à réparer les dégâts, combattre les incendies… Évidemment, un gros tas de ferraille rouillée, ça fait du bruit; un parfait aimant à emmerdes.
Et je n’ai guère plus d’infos à partager. Si ce n’est que c’est original, donc. Mais aussi très joliment réalisé. Et inspiré des rogue-like. Bien plus de questions que de réponses, désolé. D’autant plus que si l’éditeur est connu (Sky Kingdom Games qui a réalisé The Isofarian Guard, Dungeons of Infinity…), l’auteur en est à son coup d’essai. Coup de maître ? Comme les précédents de l’éditeur, plus probable que ça reste ultra confidentiel.
Galaxy Postman
Relance de Galaxy Postman avec une nouvelle extension et de nombreux nouveaux modules.
Ce pick up and deliver (de messages et passagers) dans l’espace n’a guère soulevé les foules. Il y a pourtant de bonnes choses dans cette boîte qui ajoute aux classiques du jeu de livraison des emprunts faits à des titres d’habitude plus “épiques” comme améliorer les capacités de son vaisseau, son énergie, gérer ses dégâts, et explorer l’univers (nouvelles tuiles, nouveaux objectifs et bonus).
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Defenders of the Realm: Legends Edition
Rénovation en bonne et due forme du jeu Defenders of the Realm, un presque papy du jeu puisque cela fait déjà 15 ans que Richard Launius (aussi connu pour Horreur à Arkham) nous a concocté ce Pandemic-like medfan. Certes, il y avait eu une rénovation légère quelques années plus tard (et une version remaniée superhéros) mais rien de bien convaincant; difficile de ne pas voir la décennie de poussière qui s’est accumulée.
Paf ! On change tout : graphismes améliorés (facile !), composants mis à jour, règles actualisées. Sans toucher évidemment à l’essentiel : on coopère toujours pour défendre le royaume contre quatre factions de monstres (aux comportements différenciés). En utilisant des cartes d’action pour les combattre, construire des défenses, se soigner, se déplacer et gérer la corruption (purifie les terres contaminées par les monstres). Oui, comme dans Pandémie^^. Mais avec des dés pour les combats.
Et moi je suis ravi de voir ce jeu revenir. M. Launius est habitué à faire évoluer ses créations, à les actualiser. On peut espérer que le résultat sera à la hauteur.
Garphill Medieval Trilogy Playing Cards + Reprints
Réimpression de jeux Garphill Games relance des tirages et nous permet d’en profiter. Pour nous, francophones qui bénéficions d’une localisation plus intéressante grâce à Pixie Games, ce n’est pas ce qui nous intéresse. Par contre, le nouveau deck pour Paladins of the West Kingdoms ou les goodies… Les frais de port, ça n’existe pas quand on est complétiste ? On en discute.
Hands in the Sea
Guerre navale pour deux joueurs, opposant Rome à Carthage, à base de deck-building asymétrique, chaque faction ayant ses propres cartes et stratégies. C’est signé Phalanx (Hannibal: Rome vs. Carthage…) donc probablement un jeu bien travaillé. Mais attention aux délais de livraison qui ont tendance à s’allonger… La campagne.
Insania
Jeu d’aventure et d’horreur coopératif dans lequel les personnages affrontent les inévitables créatures multidimensionnelles inspirées de l’univers de H.P. Lovecraft et tentent de survivre à la folie, qui les handicape, dans des missions narratives en faisant des choix moraux qui influencent le récit et leurs personnages.
Le genre a déjà été exploré en long, large et en travers, et par des pointures avec lesquelles un primo-éditeur aura bien du mal à rivaliser. Celui-ci joue la carte Rome antique ambiancée 18+, il doit y avoir un public. Mais assez pour financer un jeu à 40 figurines ? J’en doute beaucoup. La campagne.
Mech Bunny
Survie en solo avec crafting de cartes. Le pitch est sympa : un lapin robot s’est écrasé sur une planète hostile et doit survivre aux vagues d’ennemis, améliorer ses cartes et réparer son vaisseau spatial pour s’échapper. La campagne.
Planepita
Jeu de dextérité compétitif, lancé de disques magnétiques sur un plateau. Façon curling de table. C’est frais visuellement mais ça ne semble pas inventer grand chose. La campagne.
Siege
Un flip and write dans lequel chaque participant défend son château contre des hordes de démons. Gérer les défenses, réparer les murs, attaquer les démons, protéger les civils… Le 22 novembre. La campagne.
Park Life: Storm
Une extension pour le jeu de plis Park Life (dont je ne sais rien) avec cinq nouveaux modules auxquels je ne comprends rien (franchement, quand je lis le truc, j’ai l’impression de voir le Cul de chouette^^). La campagne.
Bonne semaine à tous. Et n’oubliez pas que pledger, c’est bien; jouer, c’est encore mieux.
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